John Lee Hooker a Detroit Tube Works

Publié le par nostalgia38000

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Les musiciens noirs étant très mal payés à cette époque, Hooker, malgré le succès de ses disques, est contraint de courir les studios et les contrats, enregistrant parfois plusieurs fois le même morceau, avec des variations minimes, sous des pseudonymes tels que « John Lee Booker », « Johnny Hooker » ou « John Cooker ». Sa musique, très libre sur le plan rythmique, supportant mal l'accompagnement, il est le plus souvent enregistré seul, marquant le rythme à l'aide d'une planchette de contreplaqué (plywood) fixée sous sa chaussure. En novembre 1951, I'm in the Mood se classe N°1 des charts R&B du Billboard, pendant quatre semaines de suite.

À la fin des années 1950, les temps sont durs pour les musiciens de Blues américains comme John Lee Hooker : une partie du public noir se désintéresse de leur musique au profit du Rhythm and Blues, plus entraînant et dansant. Quant aux Blancs, le marché très compartimenté de la musique aux États Unis, allié au racisme ambiant, les empêche d'avoir simplement accès au Blues. Durant cette période, de nombreux bluesmen, ne parvenant plus à survivre de leur art, sont contraints de redevenir ouvriers ou métayers. John Lee Hooker parvient tant bien que mal à se maintenir à flot, mais sa carrière stagne. Jusqu'à ce qu'un événement inattendu vienne changer la donne...

 


Publié dans BLUES

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